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La présidentielle en France continue son parcours normal. On pouvait s’attendre à des incidents comme dans tout mouvement regroupant les humains, mais pas des cas d’agression. Ce n’est pas des habitudes françaises. Pourtant, un des candidats en a été victime pendant son meeting. On en sait un peu plus sur l’identité de l’agresseur de Eric Zemmour.
Qui avait agressé Éric Zemmour ? #
L’agresseur s’appelle Valentin Abdelmajid, un jeune de 27 ans. Selon les enquêtes, l’homme appartient à la classe politique des républicains. Il en dispose la carte depuis environ un mois. La direction reconnait la légitimité de sa carte. Les analyses supposent que la même carte lui aurait servi à voter pendant le congrès dernier. L’homme affirme avoir voté pour Éric Ciotti contre Valérie Pécresse.
L’agresseur n’est pas nouveau aux services de la police. C’est un jeune entrepreneur qui exerce dans le tourisme. Il habite les Hauts-de-Seine. 12 fois déjà dans le passé, il a eu des antécédents de droit commun avec la police. En attendant de connaitre plus ce qui motive son acte, il est gardé à vue. Le chargé de sécurité du candidat a porté plainte pour violence avec préméditation.
Rappel des faits #
Les faits remontent au 5 décembre dernier. Le candidat Éric Zemmour était à Villepinte pour un meeting politique. C’était le premier d’ailleurs. Tout se déroulait normalement jusqu’au moment où le candidat devrait traverser la foule de militants. Pendant qu’il montait sur scène, un individu dont on connait maintenant l’identité le prend par le cou. Une agression imprévue. Heureusement, l’agresseur a pu être maitrisé et isolé des lieux. Le meeting n’a pas été suspendu. Le candidat a continué normalement son message.
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Les polémiques #
Dans un premier temps, plusieurs personnes attribuaient cet acte d’agression aux adversaires politiques du candidat. Les militants de l’extrême-gauche étaient indexés à tort. On ne pouvait pas imaginer qu’on avait à faire à un militant LR.
Les conséquences de l’agression #
On pensait à une agression sans grande conséquence dans la mesure où le candidat a continué son meeting et revenu sur un plateau quelques jours après. Son entourage parle pourtant de séquelles. Le candidat aurait des douleurs à certains endroits. Le poignet et les cervicales. On lui aurait prescrit un repos de neuf jours. Ces douleurs sont donc les conséquences directes de l’agression. La question qu’il faut se poser est pourquoi il n’est pas au repos. L’entourage répond qu’il ne s’agit pas d’une prescription venant d’un médecin.
La conséquence est que son acte justificatif de repos ne pourra certainement pas être pris en compte par la justice. L’autre conséquence est qu’il faut s’attendre à un procès dans les jours suivants. Certainement que l’agresseur dira ce pourquoi il a agi ainsi. En période électorale, il faut s’attendre à tout, des adversaires politiques. Ce n’est pas un incident qui bouleverse le calendrier électoral. Le processus continu normalement. Toutefois, il faut remarquer que c’est un signal qui remet en cause la sécurité des candidats pendant les campagnes.