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La décroissance des cas de contamination au covid-19 semble se généraliser dans plusieurs pays du monde. Même s’il est trop tôt pour crier victoire, les signes d’une tendance à la baisse s’affichent et sont de nature à rassurer.
En fin de semaine dernière, le directeur général de la santé en France avait indiqué une baisse de 20% des cas testés positifs, avant de rassurer que la France est « en bonne voie pour la vie normale », sur BFMTV.
Mais un peu avant lui, le Premier ministre Jean Castex avait déjà évoqué l’imminence d’un achèvement de la quatrième vague lors d’une visite dans un centre de vaccination, le 31 aout.
La situation sanitaire mondiale ces dernières 24 heures #
Les données fraichement recueillies et analysées montrent un recul de la dynamique de contamination du coronavirus dans de nombreux pays du monde où le variant Delta était préoccupant.
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Aux États-Unis, après une recrudescence des cas l’été dernier, tout semble aller dans le bon sens désormais. À en croire les données publiées par la New York Times, le pays atteignait le vertigineux pic d’environ 166 100 nouveaux cas courant 1er septembre.
Au 5 septembre, soit quelques jours seulement après, le nombre de cas confirmés se trouvait au tour de 161. 300, une baisse qui, en effet, semble se maintenir.
Au Moyen-Orient, en Israël notamment, les statistiques évoquent sans nul doute une amélioration quelque peu significative ces derniers jours. De 10.050 cas recensés le 3 septembre, la courbe de la dynamique de contamination a fléchi en atteignant 9.400 cas en moyenne trois jours après.
Même si « il est trop tôt pour crier victoire, il y a des signes d’optimisme », selon le ministre israélien de la Santé sur The times of Israël, il s’agit tout de même d’un recul à de la situation à saluer pour ce pays confronté depuis juin à une quatrième vague plus dévastatrice.
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En France et dans plusieurs autres pays de l’Europe, la situation semble également être sous contrôle, à l’exception de quelques pays. Selon les analyses l’épidémiologiste Antoine Falhault, « (…) Certes, la situation devient favorable en France, en Espagne, au Portugal, au Danemark ou en Italie. Mais celle de l’Allemagne, de l’Autriche, des pays nordiques montre une croissance exponentielle toujours non contrôlée »,
Par ailleurs, l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie montrent une baisse considérable de cas confirmé. Cependant, la situation en Océanie observe une hausse.
Une recrudescence des cas à la rentrée scolaire #
Les études de l’évolution de la pandémie montrent que les enfants, dont la tranche de 5 à 17 ans, sont des vecteurs de propagation de propagation du virus. Un cas qui inquiète les scientifiques sur yen éventuelles flambées des cas, d’autant plus que ça a été déjà le cas en Écosse.
Pour un taux de contamination évalué à 1435 cas, le 16 aout, jour de la rentrée, le pays se retrouve à 6414 cas au 6 septembre ; ce qui indique une augmentation ahurissante de 300%. La Première ministre écossaise a évoqué « l’ampleur d’une hausse extrêmement inquiétante », selon l’AFP.
De même, la situation parait identique en Allemagne depuis la reprise de la classe. Mais à la question de savoir ce qu’il en serait pour la France, l’épidémiologiste Falhault reste optimiste quant à l’anticipation étal résilience de l’hexagone. Il estime que « La France applique une politique originale avec son passe sanitaire que l’Allemagne n’a pas adopté avec la même rigueur. Il n’est pas certain que ce pays traverse la période de la rentrée avec la même sérénité que la France ».
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