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La lutte contre cette crise sanitaire de Covid-19 ne s’arrête pas. Mercredi dernier, les USA ont autorisé une troisième dose du vaccin Covid-19 de Pfizer pour les individus âgés environ de 60 ans et les autres personnes à risque. Ceci sous condition.
Troisième dose de Pfizer sous conditions #
Après plusieurs jours de réflexion et de discussions, les autorités sanitaires américaines ont finalement autorisé la dose de rappel à certaines catégories de la population qui ont reçu le vaccin Pfizer. Le président américain Joe Biden aurait souhaité que cela soit plus large et appelle les Américains éligibles à recevoir cette troisième dose.
Les individus âgés de 18 à 64 ans éligibles à cette dose de vaccin sont celles qui sont à haut risque de contracter le virus. Il s’agit notamment des personnes fréquemment exposées à l’épidémie dans l’exercice de leurs fonctions informe une publication de l’agence.
Janet Woodcock, la directrice par intérim de la FDA, a déclaré dans un communiqué de presse que cette définition permettrait d’inclure les agents de santé, les instituteurs, le personnel scolaire, le personnel des supermarchés et les réfugiés sans-abri dans cette troisième dose de Pfizer.
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Un conseil d’experts des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), l’une des premières agences fédérales de soins publique aux États-Unis, se réunira jeudi pour débattre de la question.
Campagne de rappel limitée #
Les experts devraient spécifiquement désigner qui doit être inclus dans le terme « à haut risque » avant que le CDC n’émette ses recommandations détaillées pour les professionnels qui géreront ces troisièmes doses.
En effet, si les différentes classes d’individus concernées sont potentiellement bien vastes, ce choix pris par la FDA demeure un revers pour l’administration de Joe Biden, qui a déclaré, mi-juillet, qu’il se pourrait que les rappels soient administrés à tous les Américains à l’âge adulte sans exception.
Depuis, à cause de cette campagne, le gouvernement a été follement critiqué, car il semble avoir anticipé le choix des autorités scientifiques, et semer le chaos.
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Finalement, la FDA, a opté de suivre les recommandations de son comité consultatif. Ce dernier, notamment constitué d’épidémiologistes et d’experts en maladies infectieuses, a voté la semaine dernière pour réduire les injections de rappel à certains groupes de personnes, surtout pour les individus âgés et les agents de santé.
Décision anticipée pour Moderna et Johnson #
Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a souligné dans une publication que la décision de la FDA est « une étape très capitale dans la lutte actuelle contre cette maladie ». Cependant, sa société a demandé une autorisation de dose de rappel pour les personnes âgées déjà de 16 ans.
Le gouvernement de Joe Biden s’est engagé à ce que Pfizer et Moderna ciblent tous les Américains à partir de la semaine du 20 septembre, soit huit mois après la deuxième injection. Ceci pour lancer des campagnes d’amélioration des vaccins à grande échelle.
Il s’est ensuite servi des données initiales pour justifier cette affirmation qui montrait que l’efficacité de ces deux produits chez les personnes vaccinées, commençait au fil du temps à avoir des effets lorsque la deuxième injection s’effectue.