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Les dernières années n’ont pas été de tout repos pour le chanteur Enrico Macias, empêtré dans quelques affaires pendantes devant les juridictions. Parmi ces affaires, celle l’opposant à son ancienne banque vient de prendre une nouvelle tournure. Au départ obligé de rembourser 30 millions d’euros, il vient d’obtenir une victoire qui pourrait changer le cours des évènements dans cette histoire.
La condamnation de la cour de cassation luxembourgeoise par la CEDH #
Cela fait quelques années déjà que ce litige opposant Enrico Macias à son ancienne banque, la Landesbank est pendante devant les juridictions. Mais ce mardi 7 décembre, l’affaire a connu un nouveau revirement. Il s’agit d’« une victoire de principe » en faveur de l’artiste. En effet, la justice luxembourgeoise a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Dans sa décision, la CEDH a estimé que la cour de cassation du Luxembourg, en rejetant le pourvoi introduit par le chanteur, a violé les dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme sur le droit à un procès équitable.
Les juges européens sont même allés loin en condamnant le Luxembourg à lui verser 12 000 euros pour dommage moral. Patrice Spinosi, l’avocat de l’artiste, dans un communiqué à l’AFP a estimé que : « c’est une victoire de principe et d’estime pour Enrico Macias », avant d’ajouter que : « Même si la voie est étroite, Enrico Macias n’a désormais pas d’autre choix que d’utiliser cette condamnation européenne pour chercher à obtenir la révision de sa propre condamnation par la justice luxembourgeoise ».
Un calvaire judiciaireloin d’être terminé pour Enrico Macias #
Pour mieux comprendre cette histoire, il est important de savoir que tout commença par un prêt d’environ 30 millions d’euros obtenu par l’artiste de la part de sa banque. Après la faillite de cette dernière fin 2008, les liquidateurs ont entrepris de recouvrer les créances, quitte à mettre en vente les biens hypothéqués.
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Pour ce qui est du chanteur, le bien hypothéqué concernait sa villa de Saint-Tropez, lieu de souvenirs avec sa défunte femme Suzy. Comme de nombreux autres clients de cet établissement, Enrico Macias avait tenté d’obtenir l’annulation de ce prêt arguant qu’il avait été trompé et escroqué. La justice luxembourgeoise n’étant pas de cet avis avait par contre définitivement condamné le chanteur à rembourser sa dette en 2019. Cette histoire est donc loin d’être terminée, car le chanteur veut profiter de la décision de la CEDH pour espérer une évolution de l’affaire en sa faveur.
Enrico Macias engagé dans un autre litige pour financement d’une clinique esthétique #
Cette autre affaire controversée concerne cette fois un investissement d’Enrico Macias et de l’un de ses amis qui investirent chacun 400 000 euros dans un projet de clinique esthétique nouvelle génération qui promettait « de nouvelles solutions sans chirurgie, en se basant notamment sur la téléconsultation ».
L’avocat Arash Derambarsh décrivait ainsi cette affaire comme « une escroquerie caractérisée ». Le chanteur et son ami espèrent donc le remboursement des 800 000 euros investis tandis que les associés mis en cause parlent d’une affaire qui n’a pas réussi à se développer. Quoi qu’il en soit, les enquêtes continuent et l’affaire reste donc à suivre.