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Pendant que toutes les attentions sont focalisées sur le COVID-19, c’est le paludisme qui attire l’attention. Il semble être en train de trouver aussi un vaccin. C’est du moins ce qui ressort des travaux de plusieurs scientifiques. Pour déjà un taux d’efficacité de 77 %, ça promet.
De quoi est-il question ? #
En effet, le paludisme a été pendant longtemps une cause de mortalité. En Afrique subsaharienne, cette maladie tue surtout les enfants. Ces dernières années et jusqu’à maintenant, la meilleure prévention est la moustiquaire.
C’est avec une satisfaction que certains chercheurs viennent d’annoncer la possibilité d’un vaccin dans quelques années. Il reste seulement quelques essais de troisième phase pour gagner la bataille contre le paludisme. La crise sanitaire de la pandémie du COVID-19 n’a donc pas freiné les recherches de solution pour d’autres maladies. Pas en ce qui concerne le paludisme quand même.
De qui relèvent les travaux ? #
Les travaux se sont déroulés entre deux groupes de chercheurs : l’une de l’université du Burkina Faso et l’autre de l’université d’Oxford. C’est de cette collaboration que le vaccin envisagé pour être prêt dans deux ans a révélé un taux d’efficacité de77% en deuxième phase d’essai. Ces scientifiques sont à l’œuvre depuis quelques années avec la collaboration de l’Organisation mondiale de la santé.
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L’étude #
Il y a pour le moment moins d’information sur le déroulement de l’étude. Néanmoins, on peut déjà retenir que celle-ci, publiée dans le Lancet, est faite sur 450 enfants de nationalité burkinabé.
Pendant un moment et comme dans toute autre expérience scientifique, un suivi a été fait avec des objectifs clairs et précis. Les observations ont permis de conclure un grand succès. On en saura un peu plus sur la composition de ce vaccin les jours à venir. Pour le moment l’étude continue son cours normal.
À savoir sur le paludisme #
Encore appelé la malaria, c’est une maladie infectieuse. La région la plus touchée est celle subsaharienne en Afrique. Il est causé par la piqure des moustiques anophèles. On a pu identifier quatre types de plasmodiums en cause pendant la transmission de ce mal. Falciparum, vivax, ovale et malaria.
Une fois infecté, on constate au bout de quelques jours une fièvre, les maux de tête, accompagnés ou non de vomissement. Il n’est pas encore établi une possibilité de transmission d’homme à homme.
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Sauf qu’une mère peut le transmettre à un fœtus. Il peut causer très facilement le décès du patient. L’OMS constate d’ailleurs des milliers de morts par an, causés par le paludisme. Les femmes enceintes sont les plus vulnérables.
Les traitements possibles #
À ce jour, il existe plusieurs traitements du paludisme. Plusieurs médicaments antipaludiques et de l’antibiotique sont proposés. Très souvent chez les adultes, on fait recours aux associations artéméther- luméfantrine ou encore arthénimol-pipéraquine.
Alternativement, on peut penser aussi à l’atovaquone-proguanil. Il faut signaler que le traitement se fait en fonction du niveau de contamination. Le recours à la quinine n’est conseillé qu’à partir du moment où on constate une complication.