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Bonne nouvelle pour les patients qui fuyaient l’opération. Nombreux sont les patients qui ne veulent pas accepter une opération, à cause de sa complexité et les effets secondaires. Ils peuvent désormais compter sur les nouvelles manières d’opérer pour limiter les dégâts. Il serait aussi possible de ne pas toujours aller à une opération avant satisfaction.
Quels sont les nouveaux moyens d’opération ? #
Pendant longtemps, plusieurs patients ont manifesté leurs insatisfactions pour les opérations chirurgicales. L’atrocité des douleurs, les différentes complications, les pertes de temps en hospitalisations et les dépenses sont énormes.
Depuis un moment, les spécialistes envisagent de nouvelles techniques pour aller plus vite et soulager les patients des différents maux. Il s’agit en occurrence de ne plus commencer par une opération, mais avec plusieurs autres solutions.
On ne pensera à l’opération qu’en dernier ressort lorsque tout a été essayé sans succès. On passera à l’opération lorsque le patient en tirera plus de bénéfices que d’inconvénients. La meilleure, est que l’opération se fera désormais avec moins de blessures.
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Les explications du docteur Brice Edouard #
Selon ce spécialiste, il faut évaluer préalablement ce que coûtera l’opération au patient. Il faut ensuite comparer ce qu’il gagne avec ce qu’il perd. En terme médical, on parle de balance « bénéfices/risques ».
L’opération ne devrait avoir lieu que lorsque cette balance est largement bénéfique au patient. Lorsque l’opération est décidée, il n’y a plus besoin de faire de grandes incisions au patient comme cela se faisait dans le passé. De petites ouvertures suffisent pour atteindre l’organe visé lorsqu’on se fait assister par une mini-caméra.
On peut ainsi voir l’intérieur sans causer de larges blessures inutiles au patient.
Les intérêts pour le patient #
Ils sont nombreux. Premièrement, cela réduit la peur chez les autres patients qui ne veulent pas venir en consultation alors qu’ils souffrent. Cette nouvelle méthode diminue largement les douleurs des patients opérés. Ils dépensent moins et passent moins de temps en salle d’hospitalisation pour les suivis. Les cicatrisations sont rapides et les patients peuvent vite retrouver leurs activités. Dans certains cas, une seule journée peut suffire pour consulter, faire les analyses, se faire opérer, et rentrer chez soi, avec satisfaction.
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Quelques exemples du Spécialiste #
En voici quelques exemples de cas :
La Hernie discale #
Le premier exemple qu’il donne concerne l’opération d’une Hernie discale. Il pense qu’il ne faut plus proposer directement une opération aux patients, mais un traitement. On peut le traiter d’abord avec des infiltrations. L’opération n’intervient que pour quelques cas où il y a débordement à retirer pour une libération des nerfs. Dans ce cas, il faut procéder à une opération « sous péridurale ». Le patient pourra rentrer chez lui dans la même journée.
Le canal lombaire rétréci #
Le deuxième exemple du chirurgien concerne l’opération d’un canal lombaire rétréci. Il faut commencer par les médicaments, ensuite des rééducations, les infiltrations avant de finir par une opération. Lorsqu’on en vient à la dernière étape du processus, il faut réduire la souffrance du malade. On peut finir cette opération en 45mn. Avec une assistance radiologique, une ou deux petites ouvertures suffisent pour libérer le patient le jour suivant.