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Enfin, nous y sommes. La date du 15 septembre marquant l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale est là. Des résistances à ne pas en finir, des suppositions dans tous les sens. Il faut maintenant faire face à la réalité. Respecter la loi, sauver les malades, adapter la crise aux besoins… Les hôpitaux sont chargés.
Le Bilan de la première journée #
Il faut retenir de cette première journée la simultanéité de plusieurs évènements. Dans un premier temps, l’organisation de plusieurs manifestations pour soutenir les agents de santé qui ne veulent pas se faire vacciner.
Les manifestants seraient en train de protéger le droit à dire non à un vaccin. Ensuite l’évaluation de la mise en œuvre dans les hôpitaux.
Il faut noter que tout de suite, les responsables ont vu leur responsabilité s’élargir. Force doit rester à la loi, les soins doivent continuer, les agents doivent travailler dans de bonnes conditions…
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On peut dire que le taux de personnels favorable au vaccin a augmenté légèrement. Chez les libéraux, on tend vers les 90% et un peu plus de 80% chez les professionnels exerçant au public. Il reste encore des non-vaccinés.
L’adaptation dans plusieurs hôpitaux #
Il faut signaler que depuis le début de la crise sanitaire, les hôpitaux développaient déjà le système d’adaptation. En manque de soignants, plusieurs responsables prenaient déjà des mesures d’adaptation. Pour ces derniers, les contraintes de l’obligation vaccinale n’ont fait que les amener à améliorer le système d’adaptation.
La majorité des responsables de centres de soins ont anticipé sur la situation. Pour certains, ça fait de la peine à continuer d’aller d’adaptation en adaptation. « Ce n’est pas facile à gérer » disent-ils. Pour certains représentants de travailleurs, il y a une marginalisation qui est en train de mettre en difficulté les soins.
Que faire pour convaincre les agents qui résistent ? #
Pour la FHP à travers sa représentante, il faut continuer les entretiens individuels. Depuis le début de cette crise et jusqu’à la décision d’obligation vaccinale, c’est cette approche qui se révèle meilleure. Il faut continuer à sensibiliser et convaincre les agents qui montrent encore de résistances au vaccin. Sans attendre l’obligation vaccinale, plusieurs ont déjà manifesté leur volonté d’abandonner.
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La suspension ne peut pas les convaincre. Elle n’est qu’une contrainte à caractère disciplinaire. C’est tout de même ce que dénoncent les manifestants en soutien aux travailleurs. Ils ne sont pas contre le vaccin, mais contre la sanction.
Un rappel sur l’obligation vaccinale #
C’est une décision gouvernementale qui oblige tous les agents travaillant dans les hôpitaux et autres secteurs à se faire vacciner.
Si les agents de santé sont la première cible, plusieurs autres travailleurs sont concernés. La mesure obligeante est accompagnée de sanction, en l’occurrence la suspension du contrat de travail.
Ainsi donc, tout agent qui ne prendrait pas au moins une première dose de vaccin ne peut plus continuer à travailler. Cette mesure est contestée pendant longtemps par plusieurs syndicats.
La date d’entrée en vigueur de la mesure était le 15 septembre. La veille de cette date avait enregistré plusieurs manifestations contre la mesure.