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Les accusations d’agression sexuelle et de viol dirigé contre le nageur Yannick Agnel ont conduit à sa mise en garde à vue depuis jeudi avant qu’il ne soit déféré devant un juge d’instruction. La dernière réaction en date au sujet de cette affaire est celle de la ministre des Sports Roxana Maracineanu qui se sent vraiment concernée par ce scandale.
La ministre des Sports estime être particulièrement touchée #
Cette affaire depuis son début agite en particulier le monde de la natation française. Ainsi diverses réactions se sont succédé. La plus récente des interventions est celle de Roxana Maracineanu, la ministre des Sports. En effet, elle était aussi passée par le Mulhouse Olympic Natation lorsqu’elle était nageuse.
Présente dans le Val d’Isère ce samedi matin pour suivre les épreuves de la Coupe du monde de ski alpin, la ministre a déclaré devant l’AFP que : « c’est une instruction qui suit son cours et doit suivre son cours, la plainte de la jeune fille est entre les mains de la justice et elle doit aller au bout ».
Elle a continué en ajoutant que : « c’est un sujet très important pour moi au niveau national, c’est un combat qu’on porte au niveau européen et international (… ) que la parole puisse se libérer (…) c’est essentiel pour que d’autres enfants n’aient plus à subir ça ». La ministre n’a alors pas hésité à avouer connaître personnellement la personne qui a déposé la plainte, « (…) vous imaginez bien que cela me touche particulièrement », a-t-elle poursuivi.
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La fin de la garde à vue et le début de l’instruction #
Yannick Agnel, 29 ans avait été arrêté jeudi à son domicile parisien et conduit au commissariat de Mulhouse dans le Haut-Rhin. Accusé de viol et agression sexuelle sur mineure de 15 ans, il a fait 48 heures de garde à vue. À l’issue de ces 48 heures, l’ancien nageur a été déféré ce samedi 11 décembre devant un juge d’instruction à Mulhouse.
Selon les propos de la procureure de la République de Mulhouse rapportés par l’AFP, la plainte a été déposée l’été dernier pour des faits remontant « à peu près à 2016 ». D’après l’Équipe, la plainte aurait été déposée par une nageuse qui s’entraînait avec Agnel à Mulhouse entre 2014 et 2016. « Plusieurs nageurs ou anciens nageurs ont été auditionnés ces dernières semaines », rapporte le quotidien sportif.
La réaction de la Fédération #
Le président de la Fédération française de natation Gilles Sezionale a d’abord avoué sur le plateau de RMC que : « on a appris l’information par les médias (…) Ça nous est tombé dessus. On ne peut pas imaginer des choses pareilles. Au-delà de la présomption d’innocence, on ne peut qu’être abasourdis (…) ».
En marge de cette réaction, la Fédération française de natation, à travers un communiqué a assuré que : « comme pour tout dossier sensible de ce type, en fonction des éléments qui seront portés à sa connaissance et au regard du fait que la victime serait licenciée à la Fédération, il pourra être envisagé de se constituer partie civile dans cette affaire ».