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Ce dimanche 10 octobre, la maire de Paris, Anne Hidalgo était l’invitée de Francis Letellier dans l’émission « Dimanche en politique ». L’occasion a été pour la candidate socialiste à la présidentielle de 2022 d’évoquer les questions liées au temps de travail et à l’augmentation salariale. Elle estime, en effet, qu’aller vers une augmentation du temps de travail est « un contresens ». Et à son accession à l’Élysée, elle ouvrira des négociations de branche ou interprofessionnelles pour se pencher davantage sur ces questions des salaires et du temps de travail.
Les conditions de travail se sont beaucoup dégradées #
Anne Hidalgo veut être une présidente du progrès social. C’est à juste titre qu’elle entend « reposer la question du temps de travail » en estimant qu’aller vers son augmentation est « un contresens ». « Reposer la question du temps de travail, c’est une évidence […] Les conditions de travail se sont beaucoup dégradées, le télétravail a pris de l’ampleur donc il faut reposer la question de comment on partage son temps », a déclaré Anne Hidalgo dans Dimanche en politique sur France 3.
En effet, d’après les estimations de l’INSEE, le chômage devrait baisser à la fin de l’année. Toutefois, la question de l’augmentation des salaires reste cruciale. La dernière aide au SMIC remonte à 9 ans. La candidate socialiste envisage donc « une augmentation du SMIC », soulignant que « nos partenaires européens » comme « l’Espagne l’ont fait de façon assez significative ».
« Reposer la question du temps de travail, c’est une évidence […] Les conditions de travail se sont beaucoup dégradées, le télétravail a pris de l’ampleur donc il faut reposer la question de comment on partage son temps », a observé Anne Hidalgo. Ainsi, à son avis, il faut une augmentation significative du SMIC « de 10 à 15 % » en rappelant que « c’est aux partenaires sociaux de nous indiquer et d’en discuter ».
La priorité de mourir dans la dignité #
Dans sa municipalité, la socialiste « refuse d’augmenter le temps de travail des éboueurs ou de personnels de la petite enfance », qui « a été en première ligne » lors de la pandémie. Elle attaque le gouvernement de Jean Castex qui d’après elle se relève de la droite et « ne veut pas poser ces sujets de progrès social.
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Anne Hidalgo promet dès le début de son mandat en 2022 de faire appliquer « le droit de mourir dans la dignité ». Une question qu’elle avait déjà soulignée lors de sa déclaration de candidature en septembre. Pour elle, « Cela ne fait que trop longtemps que la majorité des Français sont pour ». Ainsi, celle dont l’investiture en tant que candidate du Parti socialiste doit être confirmée ce jeudi a appelé l’aile gauche soutenant le président Emmanuel Macron constituée d’anciens socialistes à la rejoindre. « Ils sont malheureux les pauvres, qu’ils reviennent », a lâché la maire socialiste de Paris.