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Depuis le début de la pandémie, une protéine particulière fait l’objet d’une grande attention : appelée protéine Spike (ou protéine S). En effet, cette dernière permet au nouveau Covid-19 de pénétrer facilement dans les cellules humaines.
Cette protéine est la cible principale d’anticorps sécrétés par l’organisme après l’infection. À la suite du séquençage du génome du virus, il a été possible de créer cette protéine en laboratoire. Dans cet article, nous allons donc voir le rôle de la protéine Spike ainsi que son impact dans le processus d’infection.
Quel est le rôle principal de la protéine Spike ? #
En pratique, il est certain que Spike présente quelques différences biochimiques avec les mêmes protéines d’enveloppe virales produites en condition physiologique dans une cellule « naturellement » atteinte par le SARS-CoV-2. Ces différences pourraient influencer l’efficacité d’éventuels vaccins et tests dont l’activité cible Spike.
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Cependant, elles s’avèrent très complexes à mettre en évidence avec les appareils conventionnels de recherche, et seules certaines équipes au monde disposent de meilleurs moyens techniques permettant de les identifier.
La PCR permet de dupliquer en un bon nombre d’exemplaires des séquences d’ADN à partir d’une quantité déterminée d’acide nucléique au départ, généralement utilisée pour identifier et rechercher le matériel génétique du virus dans l’organisme.
Certains chercheurs utilisent la spectrométrie de masse : il s’agit d’une technique très performante, permettant d’étudier directement les protéines virales, bien que celles-ci ne soient présentes qu’à des concentrations plus infimes à travers les échantillons biologiques analysés.
La porte d’entrée du Covid-19 lors d’une infection #
Plusieurs chercheurs ont établi depuis longtemps que la liaison du SARS-CoV-2 du syndrome respiratoire aigu à l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 est nécessaire pour que le virus intègre dans la cellule hôte et l’infecte.
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Une étude diffusée en octobre 2020, dans la revue réputée Science, rapporte les valeurs thérapeutiques potentielles du second type de récepteur transmembranaire hôte : nommé neuropilines, qui se fixent principalement aux protéines du pointe SARS-CoV-2 et peuvent augmenter son infectivité.
Le Dr Boris Simonetti, chercheur très connu au laboratoire Cullen, a récemment utilisé de nombreuses approches pour découvrir que le SARS-CoV reconnaît une certaine protéine appelée neuropiline-1 située à la surface des cellules humaines afin de faciliter l’infection virale.
Des résultats prometteurs sur la neuropiline 1 #
Pour faire cette découverte, certains chercheurs ont dû revenir un peu en arrière, comme le raconte Ravi Ojhan, autre coauteur de l’étude.
Plusieurs expériences menées sur un grand nombre d’échantillons prélevés sur des souris et des patients décédés du coronavirus ont affirmé que la neuropiline 1 facilitait la pénétration du virus dans le système nerveux.
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Ainsi, les chercheurs comptent donc se servir de cette découverte scientifique pour élaborer des moyens beaucoup plus efficaces contre la propagation du virus.