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Les risques de santé mentale qu’engendre l’utilisation abusive des réseaux sociaux, on ne cesse d’en parler ! Dans cette foulée, un document interne transmis par le Wall Street Journal met en lumière les effets délétères d’Instagram sur les jeunes qui l’utilisent. Cette étude pointe particulièrement les adolescentes françaises qui sont les principales victimes des effets négatifs de la filiale de Facebook.
Sur Instagram, les adolescentes sont sujettes aux complexes liés à l’apparence #
Le document interne publié régulièrement par le Wall Street Journal sur la corporation Facebook évoque de nombreux sujets. La plupart du temps, il s’agit des règles de modération parfois inégales, la promotion de contenus polémiques par les algorithmes et notamment les effets négatifs d’Instagram.
En février 2021, un texte qui commente une étude interne à Facebook réalisée dans 10 pays et sur 50 000 utilisateurs stipulait déjà que « Les adolescentes perçoivent Instagram comme le pire réseau social lorsqu’il s’agit de comparer son corps et son apparence ».
Dans le monde, environ 48 % des jeunes femmes reconnaissent comparer leur apparence « souvent » ou « toujours », en utilisant Instagram. La note estime donc que cette situation est à l’origine d’ « un sentiment de mal-être » au niveau des adolescentes. La même source indique, en outre qu’Instagram est source d’une pression extrême pour avoir une meilleure apparence aux yeux des adolescentes.
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Cette remarque faite par l’entreprise américaine est de mise dans les pays occidentaux, notamment la France qui est d’ailleurs plus touchée que les États-Unis. Selon la conclusion de la note interne de Facebook, ce fait « renforce l’idée que nous devons concentrer nos efforts sur les adolescents et les jeunes adultes », en affichant une volonté de la part d’améliorer la situation.
L’influence des filtres et les mentions « j’aime » #
Dans un autre document qui relaie une étude menée sur 100 000 personnes de neuf différents pays dont la France, des conclusions inquiétantes sur la santé mentales des adolescentes française ont été tirées. Les chiffres avancent que 10 % des jeunes utilisatrices françaises ont tendance à se mesurer négativement sur Instagram.
Deux fonctions à savoir, les mentions « j’aime » et les filtres ont été mises en évidences dans le cadre de l’étude. On note malheureusement des effets nocifs sur les mentalités des moins jeunes, sur ce coup. « Voir apparaître de nombreuses mentions “J’aime” [sur les publications des autres, ndlr] va de pair avec un ressentiment négatif », ont déclaré les chercheurs.
Pour les chercheurs, l’utilisateur des filtres est nocif pour la santé mentale des utilisateurs. Cette fonction qui est l’une des principales de l’application. Elle est utilisée pour filtrer les photos dans les stories pour améliorer la portée esthétique.
Enfin, les spécialistes tiraient la sonnette d’alarme sur les effets des filtres sur la perception de sa personnalité depuis des années. Pendant ce temps, les passionnés de ce réseau communautaire comme snapchat ou TikTok se réfèrent à la chorégie esthétique pours mettre à jour de nouveaux modèles de beauté.
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