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- Une erreur de la CAF qui coûte cher à une travailleuse à temps partiel
- La CAF reconnaît ses erreurs mais demande tout de même le remboursement
- Des conséquences désastreuses pour les personnes concernées
- Pourquoi certaines erreurs peuvent passer inaperçues ?
- Comment vérifier que vos droits sont corrects ?
Celle-ci avait auparavant signalé l’incohérence des montants attribués mais n’avait pas reçu de réponse concluante.
Ce cas soulève des questions sur les erreurs potentielles de calcul et de versement de prestations par cet organisme.
Une erreur de la CAF qui coûte cher à une travailleuse à temps partiel #
Marie (prénom modifié), habitante de Toulouse, est une mère célibataire qui travaille à temps partiel pour subvenir aux besoins de ses deux enfants.
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Comme de nombreuses familles en France, elle perçoit des aides de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) pour l’aider financièrement.
En 2018, Marie constate que le montant de son Aide Personnalisée au Logement (APL) est beaucoup trop élevé et en informe rapidement la CAF.
Malgré plusieurs échanges et justificatifs fournis, la situation ne se résout pas et « l’erreur ne vient pourtant pas de moi », déplore-t-elle. À présent, la CAF lui demande de rembourser plus de 4 000 euros, une somme qu’elle n’est pas en mesure de payer.
La CAF reconnaît ses erreurs mais demande tout de même le remboursement #
Après avoir reçu le courrier de demande de remboursement, Marie décide de contester cette décision auprès de la CAF. Elle explique en détail l’ensemble des démarches qu’elle a effectuées pour tenter de régulariser cette situation et fournit tous les justificatifs nécessaires pour appuyer ses dires.
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Suite à cette contestation, la CAF admet finalement que l’erreur vient de leur côté et que les calculs du montant versé étaient erronés. Mais malgré cela, elle maintient sa demande de remboursement envers Marie, lui accordant seulement un étalement sur 36 mois pour honorer cette dette.
Des conséquences désastreuses pour les personnes concernées #
L’impossibilité pour Marie de rembourser cette somme met en péril sa situation financière et son logement.
Privée dès maintenant de toutes aides au logement, elle doit faire face à cette nouvelle charge ponctuelle, tout en continuant de subvenir aux besoins de ses deux enfants.
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Cette injuste situation met en lumière une relation parfois opaque entre la CAF et les allocataires, ainsi que la difficulté de résoudre certains litiges liés aux erreurs de versements.
Pourquoi certaines erreurs peuvent passer inaperçues ? #
Les erreurs de calculs et de versements des prestations sociales sont plus fréquentes qu’on ne le pense, et il est possible que vous soyez concerné sans même le savoir.
La complexité des démarches et la multiplicité des paramètres pris en compte (revenus, situation familiale, taille du logement…) rendent assez ardu le suivi précis de ce qui devrait être perçu par les allocataires.
Comment vérifier que vos droits sont corrects ? #
Pour éviter ce type de désagrément, il est important de vérifier régulièrement vos droits, notamment si votre situation évolue ou si vous constatez un changement significatif dans les montants perçus. Vous pouvez également saisir la médiatrice administrative pour obtenir une évaluation indépendante de votre dossier.
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Si vous découvrez une erreur dans le versement de vos aides sociales, contactez rapidement la CAF pour signaler cette anomalie et pouvoir régulariser en temps utile.
Même si l’erreur vient de leur part, il est souvent préférable de rectifier cela dès que possible pour ne pas se retrouver avec une situation d’endettement difficile à gérer ultérieurement.